mercredi 6 septembre 2017
A Courtrai en avion
Lundi dernier, 14 heures. Avec le pilote, je rejoins le Cessna 152 qui attend devant les hangars de l’aéroport de Courtrai. Je ne fais pas le fier. J'ai du mal à m'adapter au fait que dans cinq minutes, je vais effectuer mon premier stage de pilotage en plein ciel. Nous faisons le tour de l'appareil pour vérifier que tout est en ordre. Le plein de carburant a été fait, tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il est temps d'embarquer. A l’intérieur, le tableau de commandes m'a l’air passablement complexe. Mais le pilote me rassure : je ne devrai pas m'occuper de tout ça. Et lorsque je me retrouve en place, les pieds sur les palonniers, le pilote prend contact avec la tour de contrôle et celle-ci nous autorise à décoller. Je fais rouler l'appareil jusqu'à la fin de la piste. C'est le moment de prendre la tangente. Le décollage, c'est Roland qui le prendra en charge. Je tiens les mains sur mon propre manche pour l'imiter. L'on met enfin les gaz, l’avion roule, puis le pilote tire insensiblement sur le manche et un instant plus tard, notre avion monte sans difficulté. Sensation surprenante. C'est l'instant le plus saisissant de toute l'expérience, car la proximité du sol permet de se rendre compte de la vitesse. Nous nous élevons prestement en altitude, et la sensation de vitesse s'efface progressivement. Roland me rend les commandes. Ca y est, je suis autonome. Les rafales de vent se ressentent fortement à bord de notre appareil. Mais passée la première minute d'inquiétude, je m'habitue à ces balancements et me concentre sur le pilotage proprement dit. Je suis confondu par la facilité avec laquelle l'avion se pilote. Les commandes sont ultra simples. L'appareil est à 600 mètres, ce qui permet de profiter du décor. Le temps est magnifique et la vue est splendide. Mais je n’ai pas vraiment le temps de regarder le tableau, car je suis trop concentré sur le pilotage. Beaucoup trop concentré, d'ailleurs. Roland me signale soudain qu'il est temps de revenir. C'était tellement bon que je n'ai pas vu filer la demi-heure ! Un dernier pic de tension lors de la dernière minute, quand le plancher semble foncer vers nous et que la sensation de vitesse se fait à nouveau sentir. Nous approchons un peu trop vite à mon goût. Mais deux minutes plus tard, le petit appareil est de retour à sa place de parking. Ce stage étonnant m'a beaucoup intéressé et je m'imagine déjà réitérer sous peu. Et peut-être, passer ma licence de pilote un jour ou l'autre. Roland m'a confié qu'on peut la passer avant même d'être assez âgé pour le permis voiture. A lire sur le site de cette activité de baptême de l'air en avion à Courtrai.
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