jeudi 2 novembre 2023

l'impact économique de l'industrie du whisky

 

Nichées dans les paysages pittoresques de l'Écosse se trouvent les salles sacrées des distilleries de whisky, où des traditions vieilles de plusieurs générations, l'art et l'artisanat convergent pour créer "l'eau de la vie". Le whisky écossais, souvent simplement appelé Scotch, est réputé dans le monde entier pour sa difficulté, son histoire et ses caractéristiques locales distinctes. Dans cet article, nous entamerons une quête à travers les distilleries d'Écosse, en explorant la riche tapisserie de cet état d'esprit emblématique.

Les origines du whisky écossais remontent aux premiers jours du passé historique de l'Écosse. La tradition monastique en Écosse, qui a débuté au XVe siècle, a joué un rôle crucial dans le développement des techniques de distillation. Au départ, le whisky était considéré comme un élixir médicinal, mais au fil du temps, il est devenu une boisson très appréciée.

Le whisky écossais est protégé par une réglementation stricte et doit répondre à des exigences spécifiques pour porter son nom. La Scotch Whisky Association décrit le whisky écossais comme un esprit produit en Écosse à partir d'orge maltée et d'eau, vieilli dans des fûts de chêne pendant au moins trois ans. Le caractère unique du whisky provient de différents facteurs, dont la source d'eau normale, l'orge, la levure et le processus de vieillissement.

L'Écosse est divisée en plusieurs régions productrices de whisky, chacune apportant son profil de saveur unique à tous les Scotch. Ces régions sont les suivantes

Islay : Connue pour ses goûts de tourbe et de fumée, la région d'Islay produit certains des whiskies les plus robustes et les plus exclusifs d'Écosse. Des distilleries comme Ardbeg et Laphroaig sont bien connues pour leurs expressions saisissantes et saumâtres. Speyside : Souvent considéré comme le cœur de la production de whisky écossais, le Speyside est célèbre pour ses malts élégants et fruités. Glenfiddich et Macallan ne sont que quelques-unes des distilleries emblématiques de cette région. Les Highlands : Plus grande région productrice de whisky, les Highlands offrent un éventail de saveurs, allant des malts riches et corsés aux malts légers et floraux. Dalmore et Glenmorangie illustrent la diversité du whisky des Highlands.

Les Lowlands : Connues pour leurs whiskies doux et accessibles, les Lowlands abritent des distilleries comme Auchentoshan et Glenkinchie, qui offrent une expérience différente de celle de leurs homologues. Campbeltown : Autrefois florissante, la région de Campbeltown n'abrite plus qu'une poignée de distilleries. Springbank est un exemple remarquable, produisant des whiskies d'influence maritime avec une touche de tourbe. Les îles : Bien qu'il ne s'agisse pas techniquement d'une région distincte, les îles éparpillées le long du littoral écossais produisent des whiskies distinctifs avec des éléments de leur atmosphère maritime. Le Talisker de l'île de Skye en est un exemple notable.

La production de whisky écossais est un processus méticuleux qui allie traditions et développement. Les principales étapes sont l'empâtage, la fermentation, la distillation, le vieillissement et la mise en bouteille. Chaque distillerie utilise ses propres variations et méthodes, ce qui permet d'obtenir une grande variété d'arômes au sein d'une même région. Le vieillissement est un aspect crucial de la production de whisky, car le spiritueux interagit avec les fûts de bois au fil du temps, extrayant des arômes et créant de la complexité. Certains whiskies écossais vieillissent pendant des années, ce qui contribue à leur statut légendaire et à leur prix élevé.

L'industrie écossaise du whisky a ouvert ses portes aux amateurs du monde entier, en proposant des visites de distilleries qui permettent d'observer de près le processus de production. Ces visites s'accompagnent souvent de dégustations, ce qui permet aux visiteurs de tester la gamme d'une distillerie et d'apprécier davantage le savoir-faire artisanal concerné. De nombreuses distilleries disposent également d'un centre d'accueil avec des expositions informatives et des boutiques de souvenirs où les visiteurs peuvent acquérir des produits en édition limitée et des marchandises originales.

Le whisky écossais est profondément lié à la culture et à l'identité écossaises. Il figure en bonne place dans les événements, les cérémonies et les toasts traditionnels. La nuit de Burns, fête écossaise célébrant le poète Robert Burns, comprend souvent un whisky aromatisé et une récitation de ses poèmes. Le whisky n'est pas seulement apprécié en Écosse, il est aussi un symbole du patrimoine et de l'artisanat de la nation. Le besoin mondial de whisky écossais a conduit à un commerce d'exportation florissant, contribuant de manière significative à l'économie du pays.

Les distilleries écossaises, avec leurs coutumes séculaires et leur volonté de qualité, produisent quelques-uns des meilleurs et des plus précieux spiritueux du monde. Le whisky écossais est plus qu'une boisson ; c'est un emblème ethnique, un témoignage du riche passé de l'Écosse et de son désir constant de maîtriser l'art de la distillation. En découvrant les distilleries et en savourant les différentes saveurs du whisky écossais, vous embarquez pour un voyage à travers le temps et le goût, en identifiant le cœur et l'âme de l'Écosse elle-même dans chaque verre.

lundi 25 septembre 2023

L'arbitrage et la main invisible : Améliorer l'efficacité des prix sur les marchés

 L'économie moderne repose en grande partie sur le concept fondamental de l'efficacité des prix, qui découle de l'idée de la main invisible développée par le philosophe et économiste écossais Adam Smith au XVIIIe siècle. Ce concept repose sur l'idée que les marchés libres et concurrentiels, grâce à l'interplay des forces de l'offre et de la demande, parviennent à déterminer des prix justes et efficients pour les biens et les services. Cependant, pour que cette notion fonctionne dans la pratique, des mécanismes tels que l'arbitrage doivent être en place pour corriger les inefficiences et garantir le fonctionnement optimal des marchés.

1. La main invisible d'Adam Smith :
   Adam Smith a formulé la notion de la main invisible dans son livre "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations" en 1776. Il explique que, lorsque les individus cherchent à maximiser leur propre intérêt personnel en achetant et en vendant sur un marché, ils contribuent involontairement à l'intérêt collectif de la société. En d'autres termes, les marchés libres permettent de coordonner les actions individuelles de manière à ce que les ressources soient allouées de manière efficace.

2. Les mécanismes de l'arbitrage :
   L'arbitrage est l'un des mécanismes clés qui sous-tendent l'efficacité des prix sur les marchés. Il consiste en l'achat et la vente simultanés d'actifs similaires, mais dont les prix sont différents sur différents marchés. L'objectif de l'arbitrageur est de réaliser un profit en exploitant ces différences de prix. Par exemple, si une action est sous-évaluée sur un marché par rapport à un autre, un arbitragiste pourrait acheter l'action à bas prix sur le premier marché et la vendre à un prix plus élevé sur le second, réalisant ainsi un bénéfice sans risque.

3. L'arbitrage élimine les inefficiences :
   L'arbitrage joue un rôle essentiel en éliminant les inefficiences sur les marchés. En identifiant et en exploitant les divergences de prix, les arbitragistes contribuent à aligner les prix sur les différents marchés. Cela garantit que les biens et les services sont correctement évalués, évitant ainsi les distorsions potentielles.

4. Limites de l'arbitrage :
   Bien que l'arbitrage soit un mécanisme puissant pour améliorer l'efficacité des prix, il existe des limites à son efficacité. Parfois, les coûts liés à l'exécution de l'arbitrage, tels que les frais de transaction, les contraintes de temps et les risques, peuvent limiter son utilisation. De plus, l'information asymétrique peut rendre l'arbitrage plus difficile, car certains acteurs du marché ont accès à des informations privilégiées.

5. Rôle de la réglementation :
   La réglementation joue également un rôle crucial dans l'efficacité des prix sur les marchés. Elle vise à garantir la transparence, à prévenir la manipulation des marchés et à protéger les investisseurs. Une réglementation bien conçue peut améliorer le fonctionnement des marchés en garantissant qu'ils sont équitables et efficaces.

En conclusion, la main invisible d'Adam Smith et le mécanisme de l'arbitrage sont des éléments clés pour comprendre comment les marchés parviennent à déterminer des prix efficients. Les marchés libres et concurrentiels permettent aux individus de poursuivre leurs intérêts personnels tout en contribuant à l'intérêt collectif de la société. L'arbitrage, en éliminant les différences de prix, joue un rôle crucial dans l'atteinte de cet équilibre. Cependant, il est important de reconnaître les limites de l'arbitrage et le rôle essentiel de la réglementation pour garantir le bon fonctionnement des marchés et l'efficacité des prix.

mardi 27 juin 2023

Rôles des avions de combat

 

Dans le vaste domaine de l'aviation militaire, différents types d'avions servent des objectifs distincts et jouent un rôle vital dans les procédures chirurgicales de combat. Parmi les catégories les plus notables, on trouve les avions de chasse, les bombardiers et les avions de reconnaissance. Chaque type d'avion possède des caractéristiques uniques qui lui permettent d'atteindre les objectifs de sa mission. Entrons dans les détails de ces avions et explorons les différences entre eux.

Les avions de chasse sont des appareils agiles et performants conçus principalement pour le combat aérien. Ils sont connus pour leur vitesse, leur manœuvrabilité et leur puissance de feu exceptionnelles. Les avions de chasse sont utilisés pour établir une supériorité en oxygène, prendre en chasse les avions ennemis et fournir un soutien aérien aux forces terrestres. Ces avions sont généralement dotés d'une avionique, de systèmes radar et de systèmes d'armement avancés qui leur permettent de détecter, patrouille Reims de surveiller et de prendre en charge des cibles avec succès. Leur objectif principal est généralement d'engager et de détruire les avions ennemis, en s'assurant du contrôle de l'espace aérien.

Les bombardiers sont d'énormes avions à long rayon d'action conçus pour transporter et fournir de lourdes charges utiles de bombes ou de missiles à des cibles idéales au sol. Contrairement aux avions de chasse, les bombardiers donnent la priorité aux attaques au sol plutôt que de s'engager dans des combats avec les avions adverses. Ils sont capables de transporter un large éventail de munitions, y compris des bombes standard, des missiles bien guidés, voire des armes nucléaires. Les bombardiers jouent un rôle crucial dans les missions de bombardement stratégique, les frappes de précision et la pénétration en profondeur dans le territoire ennemi. Ils opèrent souvent à haute altitude, ce qui leur permet d'échapper aux défenses aériennes ennemies et de frapper les objectifs à une distance sûre.

Les avions de reconnaissance, également appelés avions de reconnaissance ou avions espions, sont spécialement conçus pour la collecte d'informations et les fonctions de surveillance. Ces avions sont équipés de capteurs avancés, de caméras vidéo et d'autres équipements spécialisés afin d'accumuler des renseignements visuels ou électroniques sur le champ de bataille ou le territoire de l'ennemi. Ils accomplissent des tâches telles que la reconnaissance aérienne, la sécurité, l'acquisition de cibles et la guerre numérique. Les avions de reconnaissance permettent aux forces armées de recueillir des informations essentielles sur les mouvements, les capacités et les vulnérabilités de l'adversaire, ce qui facilite la prise de décisions tactiques et stratégiques.

Si ces trois types d'aéronefs remplissent des rôles spécifiques, il est important de noter que les aéronefs de l'armée moderne intègrent généralement des capacités multifonctionnelles. Par exemple, certains avions de chasse peuvent être équipés de munitions guidées avec précision et exactitude pour mener des missions d'attaque du terrain, brouillant ainsi la ligne de démarcation entre chasseurs et bombardiers. De même, un certain nombre d'avions de reconnaissance possèdent des capacités de protection pour se protéger dans des environnements hostiles. Toutefois, leurs tâches principales et leurs priorités de conception restent distinctes.

Les avions de chasse réussissent à vaincre les attaques air-air et à atteindre les objectifs de supériorité des flux aériens, les bombardiers se consacrent aux attaques au sol et aux bombardements stratégiques, tandis que les avions de reconnaissance sont des experts en matière de renseignement et de sécurité. La compréhension de ces différences permet aux stratèges militaires de déployer les aéronefs appropriés pour des objectifs de mission spécifiques, garantissant ainsi le succès fonctionnel sur le champ de bataille moderne. La synergie et la coordination collectives entre ces types d'aéronefs contribuent à l'efficacité globale d'une force aérienne et à sa capacité à projeter sa puissance et à protéger la sécurité de l'ensemble du pays.


 

jeudi 27 avril 2023

L'histoire par la chronologie

 Le temps est un concept compliqué. Il en va de même de la chronologie qui est toute méthode utilisée pour gagner du temps et pour placer les événements dans la séquence où ils se sont produits. Les techniques de chronologie utilisées pour enregistrer les antécédents humains, qui sont soigneusement liées aux techniques de calendrier, diffèrent par leur portée, leur précision et leur technique en fonction de l'objectif, du degré de sophistication et des capacités des personnes qui les utilisent. La chronologie scientifique, qui vise à placer tous les événements dans l'ordre dans lequel ils se sont produits et également à des intervalles correctement proportionnés sur un niveau fixe, est utilisée dans de nombreuses disciplines et peut être utilisée pour couvrir de vastes époques. L'astronomie, par exemple, mesure la séquence des phénomènes cosmiques en milliers de millions d'années ; la géologie et la paléontologie, lorsqu'elles retracent le développement de la Terre et du mode de vie, utilisent des époques similaires de centaines ou de milliers d'années innombrables. La géochronologie compte les temps les plus lointains qu'elle offre à un niveau comparable ; mais il descend aussi loin que l'être humain en tant qu'occasions anciennes et même historiques, et ses plus petites subdivisions ne se composent que de plusieurs milliers d'années. Les plus rapides de toutes sont les échelles chronologiques utilisées dans la documentation des événements humains d'une manière plus ou moins systématique et permanente. Celles-ci varient en portée, précision et technique en fonction de l'objectif, du niveau de sophistication et de la capacité des personnes qui les utilisent, tout comme les techniques calendaires auxquelles elles peuvent être inextricablement liées. Pour plus de détails, consultez le calendrier des publications. Il est difficile de fixer des chronologies historiques historiques par rapport à la chronologie scientifique. La relation au guide des peuples anciens était obscure et irrégulière lorsqu'elle était évaluée par les spécifications modernes, et plusieurs de leurs inscriptions et écrits ont inévitablement disparu. Les espaces contenus dans leurs archives sont de plus en plus complétés et leurs incohérences éliminées par les résultats des fouilles archéologiques. Guidés par ces résultats, les chercheurs peuvent vérifier, réfuter ou modifier les reconstructions chronologiques actuellement provisoirement faites. Les calculs astronomiques et la datation par des matériaux contenant du carbone radioactif peuvent également être utiles pour fixer des chronologies anciennes. L'archéologie peut fournir de nombreuses dates utiles à l'étude complète du contexte romain, en particulier à partir de pièces de monnaie et d'inscriptions, mais, pour le schéma de base de la chronologie antérieure, sa valeur est largement négative. Cela montre, par exemple, que Rome a évolué sur une longue période et n'avait pas vraiment été «fondée», bien qu'un jour de «fondation» puisse peut-être faire référence à la toute première fête typique du Septimontium, ou célébration des sept collines; Encore une fois, dans le cas où la datation dépend des 7 rois, l'archéologie montre que la tradition à leur sujet, bien qu'elle puisse protéger des marques et des occasions authentiques, est largement connue. La Période Chrétienne est certainement la période actuellement généralement utilisée dans le monde entier. Son époque, ou son commencement, est le 1er janvier 754 AUC (abdominal urbe condita - "depuis la fondation de la ville [de Rome]" - ou anno urbis conditae - "dans l'année à partir de la base de la ville"). On pensait au début que la naissance du Christ avait eu lieu le 25 décembre immédiatement précédent. De nombreuses années sont comptées comme avant ou après la Nativité, celles-ci avant d'être notées BC (avant Christ) et celles juste après par AD (anno Domini, « dans toute l'année du Seigneur »). Les chronologues n'admettent aucune année civile zéro entre 1 av. L'ère chrétienne a été inventée par Dionysius Exiguus (vers 500 après J.-C.-après 525), un moine de naissance scythe en France ; c'était un sous-élément du défi qui avait longtemps contrarié les bâtiments de l'église concernant la bonne façon de calculer Pâques. De nombreuses églises, comme celles qui travaillent en contact étroit avec Rome, ont mis en place un mobilier de 95 ans développé par Théophile, évêque d'Alexandrie, et par son successeur, Saint. Cyrille ; cependant, certains bâtiments d'église occidentaux ont suivi d'autres techniques, en particulier un cycle de 532 années civiles préparé pour le pape Hilaire (461-468) par Victorius d'Aquitaine. En 525, à la demande du pape saint Jean Ier, Dionysius Exiguus a préparé un calcul alexandrin modifié basé sur le cycle de Victorius. Il a rejeté l'ère alexandrine de Dioclétien, calculée à partir de l'annonce 284, au motif qu'il "ne voulait pas perpétuer le titre de Grand Persécuteur, mais plutôt compter de nombreuses années à partir de l'Incarnation de notre propre Seigneur Jésus". D'une manière ou d'une autre, Dionysius a estimé que la naissance du Christ aurait eu lieu 753 AUC; mais les évangiles déclarent que le Christ est né au-dessous d'Hérode le Grand, c'est-à-dire au plus tard en 750 AUC. La datation de Dionysius a été remise en question par le saint anglais Bède au VIIIe siècle et rejetée d'emblée par le moine allemand Regino de Prüm à la fin du IXe. Cependant, il est toujours utilisé jusqu'à nos jours et, par conséquent, la Nativité est censée avoir lieu avant le début de l'ère chrétienne.

lundi 20 février 2023

La course mondiale à la sécurisation des matériaux de batterie essentiels pour les voitures électriques

 

"Gearing Up For An Electrical Future" est une expression souvent utilisée pour décrire la transition vers les véhicules électriques et les préparatifs essentiels qui doivent être faits pour accompagner ce changement. Cette expression indique qu'il est nécessaire de se préparer et d'adapter les infrastructures, les politiques et les modèles commerciaux pour soutenir l'adoption généralisée des véhicules électriques.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles il faut "s'équiper" pour un avenir électrique :

Le changement climatique : Le secteur des transports est l'un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre, et le passage à l'automobile électrique est considéré comme une technique clé pour réduire les émissions et minimiser les impacts du réchauffement climatique.

Progrès technologiques : Le coût de la technologie des batteries diminue rapidement, ce qui rend les véhicules électriques plus abordables et plus pratiques pour un plus grand segment de la population. En outre, les progrès de la technologie des chargeurs rendent la recharge des véhicules électriques plus facile et plus rapide.

Les politiques du gouvernement fédéral : De nombreux gouvernements dans le monde mettent en œuvre des politiques visant à encourager l'adoption de véhicules électriques et à soutenir le développement d'infrastructures de recharge.

Pour se préparer à un avenir électrique, il convient de prendre plusieurs mesures, telles que

Investir dans les infrastructures de recharge : Il s'agit de construire davantage de bornes de recharge dans les lieux publics et d'aider au développement de solutions de recharge à domicile.

Mettre à jour les codes et réglementations en cours d'élaboration : Il peut s'avérer nécessaire de mettre à jour les règles pour favoriser l'installation d'infrastructures de recharge dans les maisons et les bâtiments commerciaux.

Encourager l'adoption : Les gouvernements et d'autres organisations peuvent encourager l'adoption des automobiles électriques par le biais de crédits d'impôt, de mesures incitatives et d'autres incitations monétaires.

Créer de nouveaux modèles commerciaux : Les entreprises des secteurs de l'automobile et de l'énergie pourraient devoir adapter leurs modèles commerciaux pour refléter le passage aux véhicules électriques, par exemple en investissant dans la production de batteries et les infrastructures de recharge.

La chaîne d'approvisionnement mondiale des blocs de batteries pour véhicules électriques (VE) est confrontée à un certain nombre de défis, notamment : Un approvisionnement limité en composants bruts : Les blocs de batteries pour VE nécessitent certains métaux et minéraux planétaires rares, tels que le cobalt, le nickel et le lithium. L'approvisionnement mondial de ces matériaux est limité, et l'extraction et le traitement de ces matériaux peuvent être nuisibles à l'environnement.

Concentration de la production dans quelques pays : La majorité de la production mondiale de batteries pour VE est concentrée dans quelques pays, notamment la Chine et la Corée du Sud. Cette concentration de la production engendre des risques et des vulnérabilités au niveau de la séquence d'approvisionnement, notamment en cas de tensions géopolitiques ou de catastrophes naturelles.

Contraintes de capacité : La croissance rapide de la demande de batteries pour VE a entraîné des contraintes de capacité dans la séquence d'approvisionnement. Cela peut entraîner des pénuries et des retards dans la création et l'expédition des VE. Difficultés de transport et de logistique : Les batteries des VE sont lourdes et encombrantes, ce qui peut rendre le transport et la logistique difficiles. De plus, l'expédition de batteries au-delà des frontières peut être complexe en raison des réglementations relatives aux matières dangereuses.

Normalisation insuffisante : Il existe actuellement une absence de normalisation dans la conception et la production des batteries pour VE. Il peut donc être difficile pour les fabricants de changer de fournisseur ou pour les clients de passer d'un modèle de VE à un autre. Pour relever ces défis, il faudra un effort concerté des parties prenantes de la chaîne d'approvisionnement des VE, notamment les constructeurs automobiles, les fabricants de batteries, les sociétés d'exploration et les gouvernements.

Pour cette raison, Easee, le fabricant norvégien, est un véritable remède car il s'agit de l'une des stations de recharge pour voitures électriques les plus rares fabriquées en Europe. Cela permet de réduire l'impact environnemental et la dépendance vis-à-vis de la Chine et des pays asiatiques.

samedi 7 janvier 2023

Vive les bonus

 Les bonus bancaires ont été accusés d'avoir contribué à la crise, et les régulateurs et les politiciens exigent maintenant des changements dans les accords de rémunération. La plupart de ces appels sont fondés sur une conception erronée de la nature du risque financier, une vision exagérée de l'efficacité des modèles de risque et une vision erronée des problèmes d'incitation auxquels sont confrontées les institutions financières. Cette chronique propose des réformes qui disciplineraient les cadres supérieurs en les exposant aux dangers de la prise de risque des cadres juniors.
Comment la prise de risque dans les institutions financières a changé
Jusqu'aux années 1970, la forme institutionnelle prédominante de prise de risque dans les institutions financières spécialisées dans le trading spéculatif était le partenariat, avec la responsabilité illimitée des associés comme élément central.
Les employés avaient droit à des primes, mais entièrement à la discrétion du partenariat. Les commerçants salariés réalisant des bénéfices importants étaient très bien payés ; ceux qui généraient des pertes ne recevaient pas de primes, étaient souvent licenciés, voire mis sur liste noire. Les partenaires avaient un sens du risque très développé et leur exposition asymétrique à celui-ci, en grande partie parce qu'un échec pouvait également signifier une faillite personnelle.
Les partenariats ont disparu au fil du temps et la structure institutionnelle prédominante dans le secteur financier est désormais la société à responsabilité limitée. Cette transformation est l'une des principales raisons de l'émergence de la culture du bonus, car elle réduit considérablement l'incitation de la haute direction à surveiller la prise de risque. Toute institution financière engagée dans des transactions spéculatives est confrontée au danger inhérent que les commerçants individuels prennent tellement de risques qu'ils menacent l'entreprise. C'est le rôle de la haute direction d'empêcher cela.
Bonus, incitations perverses et risque
L'une des principales préoccupations de la culture des bonus est la divergence d'intérêts entre le commerçant et l'entreprise - un commerçant maximisant les revenus à court terme amène l'entreprise à assumer une probabilité significative de pertes futures importantes.
Les stratégies de négociation qui montrent un profit apparent à court terme sont privilégiées - un exemple classique étant la vente d'options hors du cours, recevant des primes régulières sur une longue période de temps tout en étant indifférent à l'exercice potentiel de l'option résultant en pertes substantielles. Les obligations d'entreprise ou les hypothèques sont une forme traditionnelle de cette option.
Un autre est le Granny-Buster », un titre qui paie un taux d'intérêt légèrement attrayant pour une durée mais qui ne rembourse pas entièrement le principal en cas d'éventualité. Bien que rentables pour la banque, celles-ci peuvent entraîner des atteintes massives à la réputation et parfois des poursuites judiciaires pour vente abusive. Ils détruisent un élément central d'une banque saine, l'investissement dans la bonne volonté et la confiance.
La culture du bonus s'est également infiltrée dans d'autres activités bancaires, très éloignées du trading. Nous avons vu des activités bancaires de base telles que l'achat d'actifs à revenu fixe à long terme et leur financement avec des dépôts à court terme à moindre coût, sous réserve d'une rémunération bonus pour les commerçants ». Ceux-ci étaient détenus dans le portefeuille de négociation - alors qu'il n'était manifestement ni possible ni prévu de les vendre avant leur échéance. En effet, le fait qu'un employé individuel génère des bénéfices substantiels pour une banque n'implique pas en soi que l'employé doive recevoir des primes.
Problèmes causés par la responsabilité limitée des institutions financières
Lorsque les transactions pour compte propre représentent une part importante des bénéfices totaux des institutions à responsabilité limitée, elles entravent un contrôle efficace des risques car la direction générale n'a généralement pas les incitations appropriées pour restreindre les activités de prise de risques.
La séparation de la gestion de l'actionnariat et de la responsabilité dans les institutions financières ayant d'importantes activités spéculatives comporte plusieurs options réelles précieuses pour la gestion avec une rémunération incitative qui peut fonctionner au détriment des actionnaires et du public.
S'il n'y a ni pénalités d'emploi ni coûts personnels importants associés à la gestion d'une institution en faillite, la direction générale est incitée à adopter des stratégies à haut risque pour le profit, car l'échec ne signifie pas des coûts personnels élevés. Si ces stratégies sont asymétriques, il peut même être dans l'intérêt à court terme de l'actionnaire de les voir employées. La quiétude des actionnaires associée à des rendements annuels élevés des capitaux propres est étroitement liée.
Un bon exemple en est fourni par le rapport interne d'UBS sur ses pertes substantielles sur les actifs subprime (UBS 2008a). UBS s'est appuyée sur un échantillon de cinq ans et des notations AAA sur ses positions super senior. Les valeurs de valeur à risque qui en résultaient étaient très faibles pour les expositions non couvertes et souvent nulles pour les positions couvertes.
Cela pose un certain nombre de problèmes sérieux. La Value-at-Risk est inappropriée pour l'analyse des risques dans de tels portefeuilles et les hypothèses de calcul de la Value-at-Risk sont généralement erronées. Le rapport indique qu'une conséquence de ce traitement a été un manque de visibilité et une remise en question de ces postes par la direction du groupe et de l'IB. Ces employés seniors auraient été choisis pour leur perspicacité financière et auraient les ressources nécessaires pour analyser de manière indépendante les rapports des traders de CDO.
Le jeu par un trader peut continuer même face à des systèmes avancés de gestion des risques, qui capturent rarement la longueur de l'historique nécessaire pour décrire le cycle de vie complet de nombreux instruments négociés aujourd'hui.
Bonus, politique et préoccupations
Jusqu'à la crise, les problèmes de la culture des bonus n'étaient pas considérés comme une préoccupation publique méritant d'être réglementée. Cela a maintenant changé.
Le problème des versements continus de primes dans les institutions bénéficiant d'un soutien public réside dans la manière particulière de renflouer les institutions financières. Dans leur hâte d'assurer la continuité des affaires des institutions défaillantes et leur désir d'éviter de prendre directement possession des institutions financières, les autorités ont négligé la question des contrats onéreux (et parfois odieux) qui perdureraient.
L'argument selon lequel une banque bénéficiant d'un soutien public doit retenir les services de ces commerçants, l'exécution du contrat étant importante, est un non-sens. Perdre de l'argent, même par malchance, supprime toute justification pour les paiements de bonus. L'élément le plus inquiétant de cet argument est qu'il suggère une direction qui estime que l'avenir de la banque ressemble au passé récent.
Le commerçant partirait-il ou pourrait-il partir pour des pâturages plus verts ? Le commerçant n'est-il pas précisément dans la position du citron d'Akerlof » - a-t-il été malchanceux ou incompétent ?
Appels au contrôle des salaires
Les politiciens du monde entier ont exprimé leur mécontentement face à la culture des bonus, par exemple le Premier ministre britannique Gordon Brown était très en colère » à propos des bonus (BBC, 9 février 2009).
À leur tour, les régulateurs et certaines institutions financières ont répondu avec une foule de propositions sur la réforme de la culture des bonus. Le premier, peut-être sans surprise, a été publié à la fin de l'année dernière dans un rapport d'UBS, une banque particulièrement ravagée par la culture des bonus (UBS 2008b). Au début de cette année, la FSA du Royaume-Uni (2009), suivie par la FSF (2009) et l'UE (2009) ont toutes présenté des propositions, les États-Unis devant suivre sous peu. Un large éventail d'idées a été avancé avec un élément central fort la sensibilité au risque de la rémunération et une certaine forme de rémunération différée et même des pénalités.
Rémunération sensible au risque
La FSA du Royaume-Uni a proposé une rémunération ajustée au risque, déclarant qu'un certain nombre de techniques sont disponibles pour ajuster les bénéfices et le capital au risque, et qu'une entreprise doit choisir celles qui conviennent le mieux à sa situation. Les techniques courantes incluent celles basées sur un calcul du profit économique ou du capital économique. (FSA 2009)
Cela manque plutôt le point. Premièrement, le risque ajuste les attentes, pas les résultats - des primes sont versées sur les résultats (quoique comptables) - le «risque» ajuster le résultat serait simplement un double péril. Le problème est que nous apprenons peu du résultat sur le risque encouru pour y parvenir.
Supposons que nous ayons un rendement positif élevé d'un événement dont nous savions auparavant qu'il avait une faible probabilité d'occurrence estimée. Attribuons-nous ce résultat à la chance, au bon jugement ou à une mauvaise estimation de la probabilité d'occurrence ex ante ?
En tout état de cause, l'estimation du risque n'est même pas réalisable dans le cas de l'innovation. De par sa nature même, l'innovation introduit de l'incertitude plutôt qu'un risque quantifiable.
Supposons qu'un ajustement en fonction du risque soit faisable. Le processus nécessitera un modèle qui fera partie de l'accord contractuel entre le commerçant et l'institution financière. Le modèle devrait évidemment être ouvert au commerçant, qui résisterait sans aucun doute aux tentatives d'amélioration de la précision du modèle ; après tout, il est beaucoup plus difficile de modifier les contrats de travail que les modèles de risque internes. Cela ferait du jeu une affaire plutôt simple.
Il y a un mécontentement public évident et croissant parmi les superviseurs et les régulateurs à l'égard des techniques d'évaluation quantitative des risques, y compris la valeur à risque et des méthodes similaires, il est donc surprenant de voir les mêmes autorités préconiser maintenant leur utilisation dans des circonstances plus douteuses pour les primes de pondération des risques.
Reports et récupérations
Le report des primes pour des périodes d'années après l'attribution est également proposé. Par exemple, le rapport d'UBS indique que même si un dirigeant quitte l'entreprise, le solde (c'est-à-dire les primes restantes) sera maintenu à risque pendant une période de trois ans afin de saisir tout événement à risque extrême. (UBS 2008b).
Malheureusement, cela se heurte à des difficultés importantes dans la pratique. L'implication est que les actifs ou les contrats resteront en circulation dans les livres de la banque, puisque si les actifs, les passifs et les contrats ont tous été liquidés, il n'y a aucune justification pour la rétention des bonus. Le commerçant défunt est alors entre les mains de ses successeurs ; c'est leur succès ou leur échec qui détermine si la totalité du bonus sera payée ou non.
Il est nécessaire de comprendre qui gagnerait, trader successeur ou manager, à la baisse d'un paiement de bonus différé pour analyser pleinement les incitations, mais la possibilité d'un litige est évidente. Le problème sous-jacent n'est pas résolu.
Résoudre le problème de la culture des bonus
La culture des bonus est désormais une convention de marché intégrée - inextricablement liée dans l'esprit de nombreuses personnes à des marchés libres et efficaces. Les tentatives de démantèlement de la culture bonus sont présentées comme des atteintes à cette philosophie.
Si la culture du bonus existait au sein d'institutions isolées, elle ne constituerait pas une menace systémique. Mais ce n'est pas le cas, l'arrangement est quasi omniprésent et les institutions sont étroitement liées et interdépendantes. Il est particulièrement difficile pour une institution financière de défier seule les conventions ; les autorités pourraient apporter leur aide en matière d'orientation et de réglementation.
Les systèmes bancaires de nombreux types différents avec une grande variété de systèmes de rémunération se sont effondrés au cours de l'histoire. Un système de rémunération mal pensé qui ne reconnaît pas ses effets incitatifs ou les limites de la prévision des risques n'est pas non plus susceptible de résoudre les problèmes.
Toute réglementation doit explicitement tenir compte de son impact sur les incitations au sein de la banque, à la fois pour les cadres supérieurs surveillant les preneurs de risques et pour les cadres subalternes plus directement engagés dans la prise de risques. Cela doit être fait d'une manière transparente à l'examen de supervision sans avenues évidentes pour le jeu.
Les institutions financières devraient adapter les éléments des structures de partenariat aux institutions financières à responsabilité limitée d'aujourd'hui. La haute direction (les anciens associés) doit voir une partie substantielle de sa rémunération différée sur une longue période, le montant de la rémunération étant directement lié à la fortune à long terme de l'entreprise. Tout cadre supérieur d'un établissement bénéficiant de l'aide publique devrait perdre l'intégralité de sa rémunération différée. En revanche, les superviseurs ne devraient pas imposer le report des primes des commerçants ni réglementer la rémunération des employés subalternes. Cela incite la direction à vérifier les jeux.
Le superviseur devrait avoir le pouvoir et l'obligation d'imposer une interdiction à vie de travailler n'importe où dans le secteur financier, y compris une partie nominale non réglementée, pour des activités flagrantes. Ces pouvoirs devraient être utilisés pour les gestionnaires responsables d'institutions financières défaillantes ou nécessitant une aide publique. Pour les commerçants individuels, ils devraient être limités à la violation de la limite ou au jeu d'évaluation des risques, en particulier lorsque les bonus ont été conservés. Il s'agirait d'un puissant outil d'exécution, car pendant la plus grande partie de la vie du commerçant, l'avenir vaut plus que le passé immédiat.
Une telle approche ne résoudra pas le problème de la culture des primes, mais elle incitera beaucoup plus la haute direction à surveiller et à discipliner les employés qui prennent réellement des risques et les employés sauront que le non-respect des limites de risque leur coûtera très cher.
Conclusion
La culture des bonus, créée par les changements structurels au sein du système financier au cours des trois dernières décennies, a contribué directement à la crise financière actuelle. Inévitablement, étant donné les montants d'argent public acheminés vers le système financier, il y a eu de forts appels à la réforme de la culture des bonus.
Malheureusement, bon nombre des propositions de réforme des institutions publiques ne modifieraient pas la culture des primes de manière significative. Certaines des propositions reposent sur une mauvaise compréhension de la nature du risque financier et préconisent des méthodologies généralement rejetées au sein du système réglementaire. Un vernis de réforme ne sert qu'à camoufler ces lignes de faille dans la stabilité systémique et c'est très dangereux.
Ce n'est qu'en exposant directement les employés les plus expérimentés aux conséquences directes du risque baissier des activités spéculatives que la discipline peut être mise en œuvre.