lundi 13 octobre 2014

J'aime la bière en fin de journée


La route la plus solitaire d'Amérique

La route 66 des Etats-Unis est devenue célèbre : on ne compte plus le nombre de films hollywoodiens qui la mettent en scène. Mais une autre est restée plus discrète, et offre aux amoureux du desert (et des routes désertes) une destination de choix : le tronçon de l'U.S. 50, la route plus solitaire d'Amérique. Cette route intercontinentale qui relie Sacremento (en Californie) à Ocean City (dans le Maryland) par un ruban d'asphalte de 4800km, propose pas moins de 657km de désert lors de la traversée du Nevada, offrant une fabuleuse expérience de solitude au coeur d'un espace sauvage : vous y croiserez davantage de lièvres et de corbeaux que d'hommes. Même la radio vous abandonne après avoir passé Carson City : les chaînes de radio se raréfient, se brouillent... jusqu'au silence complet. La route solitaire ne dessert que quatre petites villes : Fallon, Austin, Eureka et Ely, où vous trouverez encore des vestiges de la grande époque de l'Ouest, bâtiments abandonnés et résidus d'extraction minière. La route, qui reprend le trajet du Pony Express, le mythique service postal de l'Ouest, offre une passionnante leçon de géographie sur le Nevada et ses cordillères accidentées séparées par de larges vallées. La végétation et la géologie changent constamment au fil des kilomètres, des pins des sommets à l'armoise qui recouvre les versants, en passant par les saules des dépressions marécageuses jusqu'aux salants blancs et désolés. Le désert n'est pas vide pour celui qui aime être seul au monde : dunes de sables, marécages, glaciers de montagne, anciennes mines de d'argent, fossiles, villes fantômes... La route 50 vous donne parfois l'impression surréaliste d'être le dernier homme vivant au monde. Profitez des rares endroits habités que vous croiserez pour changer d'ambiance et essayez un restaurant familial mexicain, où la viande est souvent excellente. Toutes les saisons ne sont pas propices à cette traversée du désert : le Nevada est évidemment une fournaise en été, et devient très froid et neigeux en hiver. La fin du printemps ou le début de l'automne restent les meilleurs moments pour ce road trip unique. A découvrir sur le magnifique guide de voyage et de photos qu'est Super Voyage.


J'aime le vin

J'ai toujours un peu emmerdé les autres sur mes sois disants connaissance du vin et comme j'ai une grande gueule, il a bien fallu à un moment ou un autre que je me force à apprendre. Et donc je me suis inscris à un cours sur internet, pour apprendre à distance et déguster en réel. Et voilà, par soucis de partage, ce que j'ai appris. L'odorat, ou comment faire parler le vin d'un tour de verre (suite du billet consacré à l'oenologie) Voilà quelque chose que je n'avais jamais pratiqué, et qui me semblait jusque là un peu précieux : tourner lentement son verre pour humer le bouquet du vin. Mais l'expérience se révèle passionnante une fois qu'on se laisse prendre au jeu. Comme l'examen visuel, l'analyse olfactive se déroule en deux temps: - la première étape est l'observation du vin au repos, soit en le humant alors que le verre est posé sur la table, soit en le portant doucement jusqu'au nez; - ensuite, on le fait tourner doucement dans le verre en tenant celui-ci par le pied, avant d'enfoncer le nez dans le verre plus avant que la première fois et de respirer profondément. Chacune de ces étapes doit permettre de cerner certaines caractéristiques de l'expression aromatique du vin. La première sert à définir son intensité et sa franchise (netteté et absence de défaut). La seconde est essentiellement consacrée à l'identification de toutes les nuances aromatiques qui constituent le bouquet. Toutefois, loin d'être exhaustive, cette analyse doit permettre de voir comment ces différentes composantes s'organisent pour former un ensemble harmonieux. Le goût, ou comment réapprendre à utiliser son palais Après ces étapes préliminaires, il est temps d'aborder l'étape la plus attendue : la dégustation proprement dite, pardi ! Celle-ci requiert d'absorber une gorgée (de 6 à 10ml) et de la faire tourner doucement dans le palais pour qu'elle tapisse les parois de la bouche et puisse entrer en contact avec toutes les papilles. Ce mouvement giratoire aura pour effet d'oxygéner le vin, de même que le fait d'aspirer un peu d'air en cours de dégustation, une pratique fortement recommandée à condition toutefois de ne pas gêner le voisinage. Après avoir goûté le vin, on peut soit l'avaIer, soit le recracher. Pour analyser la dégustation, il faut tenir compte du caractère instable du vin tout au long de son évolution au palais. ll faut distinguer : l'attaque qui correspond aux deux ou trois premières secondes; l'évolution ou « milieu de bouche »; la finale qui correspond au caractère du vin au moment où il est avalé ou recraché ; et enfin, la persistance des arômes au palais. Celle-ci se calcule en caudalies (secondes). Le palais fait apparaître des sensations très complexes, justement baptisées « flaveurs » à partir du mot anglais, flavour. Leur subtilité doit se retrouver dans l'appréciation de la qualité globale. Dans la conception classique de la dégustation et du vin, celle-ci va traduire l'harmonie du mariage entre puissance et finesse caractérisant un bon vin et, quand elle est parfaite, un grand vin. Retrouvez tout sur le site Cours Oenologie.

Dans la combinaison d'un pilote de chasse

J’ai réalisé un stage ’pilote de chasse’ pour en apprendre encore plus sur le fonctionnement d’un aéronef, et notamment vivre un baptême en avion à réaction. Cette préparation a été fait pour pouvoir embarquer sur le starfighter à très haute altitude. J’ai toujours espéré effectuer un baptême d’exception, et dès que cette opportunité s’est ouverte, j’ai logiquement accepté, en dépit du prix. En plus de le baptême de l’air qui est merveilleux, j’ai apprécié par ailleurs en apprendre plus sur l’opérationnel de l’avion, notamment sur les réacteurs. Dès grandes vitesses- aux environs des 800 km à l'heure -, l’efficacité des turbines à pistons traditionnels baisse de manière rapide. Pour égaler et supplanter la vélocité du son, on a utilisé aux moteurs à réaction, dont le principe est comme celui de la fusée. Ne comprenant plus de pistons ni de bielles en balancement oscillant, de tels turbines, de fait mécaniquement schématisés, permettent de maximiser beaucoup la pression que produit la subite expulsion des gaz consumés et, sortant, la vitesse; les oscillations se trouvent par ailleurs éconduites. On en a de diverses sortes. Les turbo réacteurs sont confectionnés d'un compacteur, d'une salle de combustion (où l’air aspiré par le moteur brûle le kérosène et d'une turbine à gaz. L'hélice continue d’être utilisée dans le turbopropulseur, pareil qu’au turbo réacteur, mais dans lequel la turbine emporte, en plus du compresseur, une hélice qui propulse. Alors, la réaction immédiate par les gaz éjectés n’offre qu'un petit ajout de propulsion à la poussée que donne l'hélice. Le stato réacteur ne contient pas d’ partie ambulante. Il ne contient logiquement pas de compacteur. A cause de cette carence, le trafic d’oxygène devient proportionnel à la vitesse de vol et, le flow, et donc la pression, sont à zéro d'où le besoin de pourvoir de fait l'avion d'un compacteur additionnel pour le l’envol et le landing, ce qui a éconduit à la notion du post combustion. Un vol en avion est une occasion magique à raconter à vos amis, qui pourront profiter de vos vidéos prises durant cette journée d'exception. Si cela vous intéresse, allez sur ce site qui propose de faire un vol en avion de chasse

et en vidéo: