La semaine dernière, j'ai eu l'occasion de réaliser un vieux rêve : nager avec des dauphins en Méditerranée. Une expérience extraordinaire, et que je ne regrette absolument pas. Mais plutôt que de faire un énième retour d'expérience sur le sujet, j'aimerais parler ici de ce que j'ai appris sur les dauphins ce jour-là. Le dauphin est sans doute l'animal préféré des jeunes filles en fleur (avec le cheval, bien sûr). Et c'est vrai que c'est difficile de ne pas les aimer. Comment ne pas aimer ce gros poisson qui sourit tout le temps, qui est particulièrement sociable, et qui est si joueur ? C'est une image même de vie et de joie ! Mais en fait, comme je l'ai appris, la réalité est plus complexe. Ils ont l'air tout mignons, quand leur jolie tête dépasse de l'eau. Mais quand on se retrouve dans l'eau avec eux, on découvre en fait leur véritable puissance : ils sont plus grands, plus gros, et plus puissants que nous. Beaucoup plus. Du coup, leur côté mignon est beaucoup moins prononcé, lorsqu'on se retrouve dans l'eau avec eux ! Surtout qu'en fait, le dauphin n'est pas du tout le gentil Flipper : il peut devenir extrêmement agressif. L'organisatrice m'a d'ailleurs dit qu'elle n'allait jamais nager avec eux lorsqu'ils étaient en chaleur : c'est trop dangereux ! Elle m'a également appris que les dauphins font partie des rares animaux à pratiquer... le viol collectif ! Et ça, ça change un peu le regard qu'on a d'eux, non ? Des groupes de dauphins mâles forment en effet régulièrement des alliances pour chasser en meute, séquestrer une femelle pendant des semaines et passer les uns derrière les autres ! Si j'avais su cela étant enfant, je n'aurais sans doute pas regardé Flipper de la même manière ! Pourtant, même en ayant appris cela, je continue à être tout attendri chaque fois que je pense à ce moment extraordinaire où je me suis retrouvé dans l'eau à Cannes à nager avec des dauphins. Ce sont peut-être des psychopathes, mais qu'est-ce qu'ils sont mignons ! Suivez le lien si vous souhaitez en savoir plus.
jeudi 11 février 2016
Djihadistes parmi les migrants ?
Dans un communiqué, les services allemands de renseignement intérieur ont indiqué être « préoccupés » par un éventuel recrutement de clandestins par les filières djihadistes.
La présence de djihadistes parmi les milliers de clandestins qui affluent en Europe, fantasme ou réalité ? Un nombre croissant de personnes envisage cette dernière possibilité.
L’Allemagne va ainsi peut-être bientôt regretter de s’être montrée si accueillante envers les clandestins ces dernières semaines. Les services allemands de renseignement intérieur ont ainsi déclaré ce mardi être « préoccupés » par le recrutement de terroristes islamistes parmi les clandestins.
Les réfugiés, des proies pour le prosélytisme islamiste
L’Office fédéral de protection de la Constitution, le Bundesamt für Verfassungsschutz (l’équivalent de la DGSI) a expliqué dans un communiqué que « Le fait que des islamistes, sous couvert d'aide humanitaire tentent de détourner à leurs fins la situation des réfugiés en faisant du prosélytisme et en tentant de recruter, nous préoccupe grandement ». Une menace qui peut surtout toucher les mineurs estime l’Office, qui indique faire « particulièrement attention aux jeunes réfugiés non accompagnés qui pourraient être des proies faciles pour les islamistes ».
Le nombre de salafistes en forte hausse ces trois derniers mois en Allemagne
Si l’Office ne possède pas encore d’information crédible portant sur une telle infiltration de terroristes parmi les réfugiés, il relève que le nombre de salafistes a considérablement augmenté dans le pays ces trois derniers mois, passant de 7 500 à 7 900. 740 ont également quitté l’Allemagne pour combattre aux côtés de groupes djihadistes en Irak ou en Syrie. Et, selon les services de renseignement, « Un tiers environ d'entre eux est revenu (dans le pays). Nous avons des données sur plus de 70 personnes qui ont une expérience de combat ».
Science: observer et expérimenter
Ceux qui ont condamné l'emploi des hypothèses et des idées préconçues dans la méthode expérimentale ont eu tort de confondre l'invention de l'expérience avec la constatation de ses résultats. Il est vrai de dire qu'il faut constater les résultats de l'expérience avec un esprit dépouillé d'hypothèses et d'idées préconçues. Mais il faudrait bien se garder de proscrire l'usage des hypothèses et des idées quand il s'agit d'instituer l'expérience ou d'imaginer des moyens d'observation. On doit, au contraire, comme nous le verrons bientôt, donner libre carrière à son imagination; c'est l'idée qui est le principe de tout raisonnement et de toute invention, c'est à elle que revient toute espèce d'initiative. On ne saurait l'étouffer ni la chasser sous prétexte qu'elle peut nuire, il ne faut que la régler et lui donner un criterium, ce qui est bien différent.
Le savant complet est celui qui embrasse à la fois la théorie et la pratique expérimentale. 1° Il constate un fait; 2° à propos de ce fait, une idée naît dans son esprit; 3° en vue de cette idée, il raisonne, institue une expérience, en imagine et en réalise les conditions matérielles. 4° De cette expérience résultent de nouveaux phénomènes qu'il faut observer, et ainsi de suite. L'esprit du savant se trouve en quelque sorte toujours placé entre deux observations: l'une qui sert de point de départ au raisonnement, et l'autre qui lui sert de conclusion.
Pour être plus clair, je me suis efforcé de séparer les diverses opérations du raisonnement expérimental. Mais quand tout cela se passe à la fois dans la tête d'un savant qui se livre à l'investigation dans une science aussi confuse que l'est encore la médecine, alors il y a un enchevêtrement tel, entre ce qui résulte de l'observation et ce qui appartient à l'expérience, qu'il serait impossible et d'ailleurs inutile de vouloir analyser dans leur mélange inextricable chacun de ces termes. Il suffira de retenir en principe que l'idée à priori ou mieux l'hypothèse est le stimulus de l'expérience, et qu'on doit s'y laisser aller librement, pourvu qu'on observe les résultats de l'expérience d'une manière rigoureuse et complète. Si l'hypothèse ne se vérifie pas et disparaît, les faits qu'elle aura servi à trouver resteront néanmoins acquis comme des matériaux inébranlables de la science.
L'observateur et l'expérimentateur répondraient donc à des phases différentes de la recherche expérimentale. L'observateur ne raisonne plus, il constate; l'expérimentateur, au contraire, raisonne et se fonde sur les faits acquis pour en imaginer et en provoquer rationnellement d'autres. Mais, si l'on peut, dans la théorie et d'une manière abstraite, distinguer l'observateur de l'expérimentateur, il semble impossible dans la pratique de les séparer, puisque nous voyons que nécessairement le même investigateur est alternativement observateur et expérimentateur.
C'est en effet ainsi que cela a lieu constamment quand un même savant découvre et développe à lui seul toute une question scientifique. Mais il arrive le plus souvent que, dans l'évolution de la science, les diverses parties du raisonnement expérimental sont le partage de plusieurs hommes. Ainsi il en est qui, soit en médecine, soit en histoire naturelle, n'ont fait que recueillir et rassembler des observations; d'autres ont pu émettre des hypothèses plus ou moins ingénieuses et plus ou moins probables fondées sur ces observations; puis d'autres sont venus réaliser expérimentalement les conditions propres à faire naître l'expérience qui devait contrôler ces hypothèses; enfin il en est d'autres qui se sont appliqués plus particulièrement à généraliser et à systématiser les résultats obtenus par les divers observateurs et expérimentateurs. Ce morcellement du domaine expérimental est une chose utile, parce que chacune de ses diverses parties s'en trouve mieux cultivée. On conçoit, en effet, que dans certaines sciences les moyens d'observation et d'expérimentation devenant des instruments tout à fait spéciaux, leur maniement et leur emploi exigent une certaine habitude et réclament une certaine habileté manuelle ou le perfectionnement de certains sens. Mais si j'admets la spécialité pour ce qui est pratique dans la science, je la repousse d'une manière absolue pour tout ce qui est théorique. Je considère en effet que faire sa spécialité des généralités est un principe antiphilosophique et antiscientifique, quoiqu'il ait été proclamé par une école philosophique moderne qui se pique d'être fondée sur les sciences.
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