La semaine dernière, je me suis offert une nouvelle expérience aérienne avec un vol en ULM dans les environs de Grasse. J'ai apprécié cette virée dans les hauteurs, mais en décrivant tout ça sur mon lieu de travail, quelqu'un m'a dit quelque chose d'assez curieux : il m'a d'en profiter avant que la hausse des température rende tout ça impossible. J'ai creusé la question avec lui, et pour lui, voler sur ce genre d'appareil deviendra apparemment de plus en plus compliqué sous l'effet du changement climatique. Avec les ouragans qui se multiplient, les déplacements dans les airs deviendront chaque année plus périlleux !
Ce qui est hallucinant, c'est que cette pensée est partagée par de nombreuses personnes ; beaucoup sont persuadés que les catastrophes naturelles deviendront monnaie courante avec le changement climatique. Alors je ne nie pas que cette année, la météo a des airs de fin du monde. Seulement, c'est la période qui veut ça, et affirmer que c'est une manifestation du réchauffement climatique est stupide. Les ouragans ne deviennent pas plus fréquents ; pour tout dire, ces dernières années, ils sont moins nombreux ! Et les prévisions informatiques sur le climat ont démontré que les ouragans ne seront pas plus nombreux à l'avenir. Néanmoins, ils seront indéniablement plus torrentiels.
Enfin, il faut assimiler l'idée que les ouragans, bien que dangereux, ont aussi leurs bienfaits : leur rôle est, comme l'ont montré les chercheur, de contrôler le climat ; ce sont des soupapes de sécurité qui servent à évacuer le surcroît de chaleur cumulée dans la zone tropicale. C'est grâce à eux que l'eau de mer refroidit, grâce à eux que les régions tempérées ne sont pas plus froides. Enfin bref, les ouragans constituent un climatiseur à l'échelle planétaire.
On peut donc être navré pour les îlotiens qui en pâtissent à l'heure actuelle, mais il est inutile de pointer du doigt le changement climatique dans cette affaire : contrairement à ce que beaucoup laissent penser, ces ouragans ne sont pas le prix à payer pour nos erreurs.
Au passage, j'ai passé un très bon moment durant ce vol en ULM à Grasse. Si vous habitez le coin, ne manquez pas ça ! Vous pouvez voir quelques photos sur ce site. A lire sur le site de cette activité de baptême de l'air en ULM.
mercredi 20 décembre 2017
samedi 16 décembre 2017
Pesticides et malformations congénitales
Les niveaux de pesticides tels que le chlorpyrifos détectés dans le sang du cordon ombilical de bébés nés à New-York suggèrent qu’une forte exposition aux pesticides in utero pourrait nuire à la croissance du fœtus. Barr et al. (2010) ont relevé des résultats similaires pour le métolachlore et suggèrent également que l’exposition aux pesticides peut être associée à des complications, bien que ce lien de causalité n’ait pas pu être établi à partir des données de l’étude. Aux États-Unis, les femmes ayant eu souvent recours aux pesticides dans ou autour de leur habitation avaient deux fois plus de risques de donner naissance à des enfants souffrant de malformations du tube neural. Les autres malformations congénitales des nouveau-nés dont les mamans ont été exposées de manière régulière à des niveaux de pesticides élevés comprennent notamment des problèmes de circulation et du système respiratoire, et des malformations urogénitales et squelettiques. Aux États-Unis, des études ont également montré que les femmes enceintes vivant à proximité (< 500 m) de champs de maïs de 2,4 hectares ou plus présentaient plus de risques de donner naissance à des enfants souffrant de malformations touchant les membres. Toutefois, cette association n’était pas évidente pour les femmes enceintes vivant à proximité de champs de soja, et les chercheurs n’ont pas pu déterminer si cette corrélation était le résultat de l’utilisation de produits chimiques agricoles spécifiques, de techniques d’application de ces produits, des niveaux de produit utilisés pour la culture du maïs ou de la toxicité liée à la présence d’une mycotoxine que l’on retrouve dans le maïs contaminé.
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