Cette année, j'ai décidé de faire preuve d'un peu d'audace pour ce réveillon, en préparant un foie de lotte. Non que le poisson me soit tout à fait inconnu : je l'ai découvert lors d'un cours de cuisine cet été, où j'ai même appris à le cuisiner. Mais le défi n'est pas pour autant présent dans ce choix. Mais, il faut l'admettre, les plats traditionnels de fin d'année me sortent par les yeux, et je risque de mordre quelqu'un si je dois encore goûter à du homard, des coquilles Saint-Jacques, et autres incontournables de cette période. Qui a décrété qu'ils étaient incontournables, après tout ? Ce sera donc le foie de lotte, foi de lotte !
Le poisson n'est pas tout à fait inconnu en France. Au Japon, cet ingrédient appétissant est considéré comme un mets gourmet et fait désormais son apparition dans un nombre croissant de cuisines - chez le particulier comme dans les restaurants - partout dans le monde. Naturellement riche une fois cuit, le foie de lotte affiche une texture soyeuse qui est fondante en bouche et qui lui a valu le surnom de « foie gras de la mer ». Quel meilleur choix sur une table de réveillon ?
En général, le foie d'une lotte pèse un peu plus de 450 g. Souvent discrètement assaisonné avec du sel et mariné dans du saké ou du mirin avant la cuisson, il est ensuite enroulé en forme de cylindre et cuit à la vapeur ou à feu doux. Parfois, il est trempé dans une pâte à beignets et frit pour accompagner du thon émincé. La richesse de ce « foie gras de la mer » est mise en valeur par des recettes présentant des saveurs légères, fraîches et nettes qui laissent poindre sa saveur délicate. À une certaine époque, des préparations « fusionnelles » de ce produit avaient la cote : le foie était coupé en petites portions et arrosé de sauce ponzu, ou mélangé à une salade d'algues marines ou encore ajouté à du daïkon râpé (sorte de radis blanc). Plus récemment, les chefs américains et européens ont adopté des préparations semblables à celles employées pour cuisiner le foie gras d'oie ou de canard.
A mon sens, sa riche texture se marie bien avec les saveurs fraîches et salées de fruits de mer cuits à la vapeur, et crée un plat dont la délicatesse justifie son statut de mets gourmet. Il ne me reste plus qu'à éviter de faire comme l'année dernière, lorsque j'avais oublié une étape dans la préparation de mon plat qui avait tout fichu en l'air : nous nous étions au final retrouvés à déguster... des conserves le jour du Nouvel an. -_-'
Ce n'est peut-être pas un hasard si mes amis m'ont offert, quelques mois plus tard, mon premier cours de cuisine ! J'ai intérêt à leur montrer la progression. Je vous laisse le lien vers ceux qui organisent ce cours de cuisine. Ils sont très bons.
vendredi 20 février 2015
Liberté d'expression, oui mais pas pour tous
La liberté d'expression, ce n'est pas pour tous. A l'heure de Charlie, cela fait un peu désordre. Faut il laisser tout le monde parler ? Le mercredi 11 février 2015 devait se tenir à Strasbourg un débat contradictoire sur l’avenir de l’Union européenne avec Bruno Gollnisch face notamment au député et vice-président de l’UDI, Yves Jégo. Les membres de l’antenne régionale d’Alsace de votre gazette « Le Rouge et le Noir » s’y sont rendus.
L’Union des étudiants communistes de Strasbourg avait adressée une lettre ouverte à la présidence de l’université, via l’Humanité pour dénoncer le fait que « le négationniste et nazillon Bruno Gollnisch vienne vociférer son discours de haine à l’Université de Strasbourg » (sic).
Une cinquantaine de militants de divers groupuscules antifascistes a obtenu, par ses vociférations - « F comme fasciste, N comme nazi » - l’annulation du débat, au grand dam du public venu assisté. La police, pourtant présente sur les lieux - le Palais Universitaire de Strasbourg - n’est pas intervenue pour sortir les fauteurs de troubles.
« Quand on n’a plus d’arguments à opposer à l’adversaire, l’empêcher de parler est le stade ultime de la déroute intellectuelle, le signe d’un terrible aveu d’impuissance » peut-on lire sur le blog de Bruno Gollnisch.
Un début de bagarre a éclaté avec quelques auditeurs excédés. Un autre auditeur s’est vu voler son sac qui fut retrouvé quelques heures plus tard, caché et l’ordinateur portable cassé.
Aucune interpellation, aucun contrôle d’identité. Les perturbateurs ont pu agir en toute impunité. Les veilleurs de Strasbourg avaient, quant à eux, fait l’objet d’un contrôle d’identité lors de l’une de leur réunion - pacifique - devant le parlement européen en novembre dernier.
Tu ne travailleras pas en France
On ne peut pas bosser en France, c'est juste dingue. En effet, la Cour d'appel de Versailles a condamné, jeudi 12 février, l'enseigne de bricolage Bricorama à 500.000 euros d'astreinte pour n'avoir pas respecté une décision de justice lui ordonnant de ne pas ouvrir le dimanche, à la demande du syndicat Force ouvrière qui réclamait 37,7 millions d'euros, a-t-on appris auprès de l'avocat de Bricorama.
"C'est une sanction lourde et injuste pour Bricorama, qui (a un impact sur) l'entreprise et ses salariés. On s'attaque au petit acteur qui ne représente que 3% du marché national du bricolage", a déploré Me Frédéric Naquet, avocat de l'enseigne, joint par téléphone par l'AFP.
Force ouvrière réclamait 37,7 millions d'euros d'astreinte à Bricorama, l'enseigne de bricolage n'ayant pas respecté une interdiction d'ouverture le dimanche prononcée en janvier 2012 par le tribunal correctionnel de Pontoise. Contrairement à l'amende, l'astreinte est versée au syndicat.
La somme demandée initialement correspondait au nombre d'infractions constatées dans les 32 magasins du groupe en Ile-de-France durant 43 dimanches, entre janvier et octobre 2012.
Cette décision à Versailles intervient en plein débat parlementaire sur la loi Macron, qui prévoit notamment d'étendre les autorisations au travail dominical de 5 à 12 dimanche par an pour l'ensemble des commerces de détail.
Depuis mars 2014, le gouvernement a autorisé par décret les magasins de bricolage à ouvrir le dimanche, créant ainsi une nouvelle dérogation provisoire (après celle sur l'ameublement et les jardineries notamment) à la loi sur le travail dominical.
Cette décision, appel de la première rendue fin 2012 et qui déboutait FO, intervient en plein débat parlementaire sur la loi Macron, qui prévoit notamment d'étendre les autorisations au travail dominical de 5 à 12 dimanche par an pour l'ensemble des commerces de détail.
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