dimanche 2 août 2015

Baptême de pilotage

Prendre les commandes d'un avion quand on n'a pas le moindre bagage technique ? Aucun problème, et c'est précisément ce que j'ai essayé la semaine dernière. Ce n'était bien entendu pas un gros Airbus mais un appareil plus accessible : un Robin, un petit appareil de loisir. Et les émotions n'en ont été que plus fortes que l'appareil était petit ! J'ai fait cette expérience originale près de Lille, aux côtés d'Antoine, un pilote de ligne qui a près de 25 ans d'expérience derrière lui. Avant ça, je me demandais si piloter était difficile. Mais comme Antoine me l'a appris dès le briefing, piloter un appareil de cette catégorie est parfaitement accessible au simple mortel que je suis. Les 2 moments les plus angoissants restent bien entendu le décollage et l’atterrissage. Mais une fois en altitude, c'est un moment de détente sans pareil qui s'offre à nous. Et en réalité, le décollage n'est pas aussi impressionnant qu'on pourrait le croire. Et même si le moment n'est pas dénué de peur, quand l'avion a retrouvé son assiette, c'est un pur enchantement pour la vue. On a l'impression de survoler une maquette, tellement tout est irréel. Mais ce n'est pas tout. Ce qu'il y a de plus intéressant dans cette aventure, à mon sens, c'est le pilotage en lui-même. L'utilisation des commandes est très jubilatoire. Vu la légèreté de l'avion, le souffle du vent balance l'appareil, et il faut utiliser le manche à balai pour compenser chaque rafale. A tel point qu'on a sans cesse l'impression de lutter contre le vent chaque fois qu'on fait tourner l'avion. Seul point noir, dû au manque d'expérience : lorsqu'on en est à son premier essai, on ne sait vraiment pas si le regard doit aller en priorité au tableau de bord ou à l'horizon. Du coup, l'oeil a tendance à revenir sans cesse sur les cadrans de contrôle quand il suffit en fait de garder l'oeil sur l'horizon pour évaluer son assiette. Bref, que vous soyez aventurier ou non, c'est une expérience fabuleuse que je vous invite à vivre. Je vous laisse le lien vers m’école de mon pilotage d’avion à Lille (suivez le lien). Il me semble qu'ils proposent d'autres points de départ un peu partout en France.


De la bonne utilisation des drones

L'Indonésie utilise des drones pour traquer les propriétaires d'exploitations malhonnêtes Certaines exploitations ne payent qu'environ 30% des taxes dont elles devraient s'acquitter. Le gouvernement indonésien a décider de faire voler des drones au-dessus des forêts où est récolté l'huile de palme et au-dessus des mines d'étain sur les îles de l'est, afin de traquer les exploitants qui sous-estiment volontairement la taille de leur site. "Les mines et les plantations génèrent de gros profits en se servant dans la nature mais les propriétaires ne payent pas assez de taxes, cela doit cesser" estime Samon Jaya, un responsable indonésien. Sur une population de 250 millions de personnes, seulement 900 000 Indonésiens ont payé leurs impôts l'année dernière. Selon Samon Jaya, les propriétaires de mines et de plantations dont il a la charge ne payent qu'environ 30% des taxes dont ils devraient s'acquitter. Les industries, tout comme les agriculteurs, les exploitations forestières et maritimes, constituent près d'un quart des revenus du pays.

Vers la fin du clivage droite et gauche

Une récente étude montre comment le système partisan français est déstabilisé par les fractures qui se sont produites récemment au sein de la gauche comme de la droite. Le système partisan français est déstabilisé par les fractures qui se sont produites au sein de la gauche comme de la droite au cours de la période récente. Ces fractures ont affaibli le pouvoir structurant du clivage gauche/droite, qui assurait le fonctionnement de notre système politique, en particulier au niveau des alliances gouvernementales. A quelles évolutions des attitudes politiques des Français ces fractures renvoient-elles? La récente étude Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès et Sciences Po apporte un éclairage intéressant sur cette question. Notons d’abord que les évolutions constatées ne divisent pas toutes l’opinion publique. Certaines, en effet, sont générales et affectent l’ensemble des Français quelles que soient leurs opinions politiques. Dans quatre domaines, ces évolutions générales sont clairement perceptibles. La première est l’augmentation de la demande d’autorité. 88% des personnes interrogées estiment que l’autorité est trop souvent critiquée et 85% sont d’accord avec l’opinion selon laquelle «on a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre». On note également une augmentation des réponses favorables (52%) au rétablissement de la peine de mort, avec une augmentation de quinze points chez les sympathisants socialistes (38%) par rapport à l’année précédente. La seconde concerne l’islam et la question plus précise de l’intégrisme religieux. Pour 81% (+12), celui-ci est considéré comme «un problème de plus en plus préoccupant dont il faut s’occuper sérieusement» et 74% estiment que l’islam «cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres». Du coup, c’est la laïcité qui est aujourd’hui en danger pour 74%. Conséquence, 71% n’estiment pas normal que des plats différents soient servis dans les cantines scolaires selon les convictions religieuses. La troisième concerne la construction européenne. Ayant à choisir entre un renforcement des pouvoirs de l’Europe ou un renforcement du pouvoir national, 72% optent pour la seconde opinion, en augmentation de 7 points par rapport à l’enquête de 2013, contre 14% pour la première. Cette évolution est à relier à une demande croissante de protection que l’on attend d’abord de l’Etat français. La quatrième est la vision de la politique. Les deux tiers des Français estiment que la classe politique est corrompue, même si les trois quarts d’entre eux estiment que le régime démocratique est le meilleur système possible. La défiance à l’égard de la politique atteint ainsi des niveaux record. Un clivage qui se renforce sur l'immigration Ces évolutions générales ne font pas disparaître pour autan