mardi 23 décembre 2014

Pêche à la cool


L'importance des fonds de financements européens

Les fonds structurels sont les instruments de la politique de cohésion. Un budget de 347 milliards d’euros environ a été adopté pour sept ans (2007-2013). Ces instruments doivent servir au développement économique de l’UE, tout en respectant le principe de cohésion. La Commission européenne a précisé les priorités d’intervention des fonds structurels pour la période 2007-2013 dans les Orientations Stratégiques communautaires (OSC). Cette communication, adoptée en octobre 2006, est accompagnée de règlements qui instaurent le cadre juridique des fonds structurels pour les sept prochaines années (règlements également adoptés). Nous disposons d’un règlement général pour le FEDER, le FSE et le Fonds de Cohésion et d’un règlement spécifique par fonds. Les documents communautaires permettent aux États membres de l’Union européenne de définir un Cadre de référence stratégique nationale (CRSN), interprétation nationale des OSC. Ainsi, chaque état a pu spécifier dans ce texte les priorités d’intervention des fonds structurels qui correspondent à son niveau de développement et à ses besoins. Chaque CRSN doit être approuvé par la Commission européenne. La programmation 2007-2013 compte deux fonds structurels : le fonds européen de développement régional (FEDER) et le fonds social européen (FSE). Cette nouvelle programmation a été dotée de 347 milliards d’euros. - Le FEDER (Fonds européen de développement régional) intervient au titre des trois objectifs des fonds structurels 2007-2013 : l’objectif de convergence, l’objectif de compétitivité régionale et emploi et l’objectif de coopération territoriale européenne. Il est destiné à soutenir des projets servant le développement économique des régions. Plus particulièrement, le FEDER 2007-2013 doit contribuer à renforcer la compétitivité et l'innovation, créer et sauvegarder des emplois durables et assurer un développement durable, tel que l’a rappelée la Commission européenne dans ses orientations stratégiques (OSC) pour cette nouvelle programmation. Il contribue au financement d’investissements productifs, d’investissements dans les infrastructures, d'assistance et de services aux entreprises - en particulier aux PME - de création et développement d'instruments de financement, de projets environnementaux ou énergiques. - Le FSE (Fonds Social Européen) a pour objectif d’atteindre le plein emploi en Europe. Il doit contribuer également à renforcer la qualité et la productivité du travail, à lutter contre toutes les formes de discrimination sur le marché du travail et à promouvoir l’insertion sociale. Le FSE est mis en oeuvre dans le cadre des objectifs de Convergence et de Compétitivité régionale et d’Emploi, par le biais de Programmes Opérationnels (PO). L’Italie comptabilise 24 PO (source: séminaire Italie) pour la programmation 2007-2013 : 19 PO régionaux, 2 pour les Provinces autonomes de Bolzano et Trente et trois PO couvrant l’ensemble du territoire dans le cadre de l’objectif compétitivité régionale et emploi (PO : actions systémiques) et de l’objectif convergence (PO Compétences pour le développement et la gouvernance et Actions systémiques). Le FSE participe également à des actions transnationales (mises en commun de pratiques, d’expériences, de savoir-faire, de connaissances, etc.). Les projets soutenus par le FSE sont essentiellement des projets « immatériels » : projets d’accompagnement vers l’emploi, de renforcement de compétences (formation), de création d’outils pour les structures agissant dans le domaine de l’insertion professionnelle, de la formation et de l’inclusion sociale, etc.

Ces riches députés retraités

Ce Noël, alors que certains, notamment à l’Elysée, reprendront deux fois du foie gras, d’autres auront le douteux plaisir d’avoir à faire des pieds et des mains pour tenter de toucher leur retraite, ou, plus exactement, une petite partie de celle-ci : quelques dossiers de pension seraient restés coincés dans les jolies tubulures chromées de notre grande et belle administration. Oh, zut alors ! Il semble en effet que des retraités du Languedoc-Roussillon et d’autres de Nord-Picardie vont devoir se reposer sur la solidarité inter-générationnelle naturelle (i.e. les proches de la famille) pour boucler leur mois de décembre et passer les fêtes au chaud. On apprend, de façon extrêmement discrète au travers d’un triplet d’articulets particulièrement minces (ici, là ou là) que ces deux régions sont actuellement en proie à quelques difficultés de traitement des dossiers de retraités qui entraînent des retards dans le versement des pensions. Rien de bien grave, sauf que le nombre de dossiers (plusieurs milliers) laisse planer de sérieux doutes sur l’explication fournie. Officiellement, les infrastructures et les moyens humains n’arrivent pas à traiter l’afflux de pensionnés dans ces régions, afflux semble-t-il aussi brusque qu’important et qui aurait entraîné un engorgement d’une mécanique pourtant d’habitude très bien huilée. Plusieurs éléments laissent cependant imaginer que l’affaire est un tantinet plus complexe. D’abord, il y a la période. Que les administrations chargées de distribuer les pensions aient des difficultés de traitement de dossiers, cela peut se concevoir. Ce n’est pas comme si ces administrations étaient déjà naturellement réputées pour un traitement sans faille et sans souci de l’immense paperasserie que représente la retraite dans ce pays (pour rire, essayez de savoir exactement ce à quoi vous avez droit, par vos propres moyens, c’est assez épique). Mais que ces difficultés tombent en fin d’année, et au moment où, de l’aveu de tous les partenaires, les affaires ne sont pas florissantes, voilà qui est plus symptomatique d’un malaise global. La trésorerie est – pour le dire pudiquement – un peu tendue partout, et notamment dans ces caisses. D’autre part, les témoignages affluent et pointent sur des difficultés marqués non pas seulement pour ces deux régions, mais bien pour toutes. Bien sûr, Languedoc-Roussillon et Nord-Picardie sont les plus exposées, mais des retards de traitement et de paiement apparaissent ailleurs, les mêmes causes (accroissement des faillites d’entreprises, hausse du chômage, croissance en berne notamment) ayant les mêmes effets partout. Enfin, comment ne pas voir le parallèle entre ces difficultés, visibles bien que fort discrètes dans une presse qui a sans doute plus d’islamiste à fouetter que de pensionnés à suivre, et les difficultés, maintenant connues et à peine plus suivies par la presse, des caisses complémentaires dont les principes de fonctionnement sont assez proches de ceux des caisses principales de retraite ? En effet et pour rappel, deux grandes caisses (AGIRC et ARRCO) seront, techniquement, en faillite complète d’ici 2018 — dans le cas où les scénarios optimistes tiennent la route, probablement plus tôt si la situation du pays se dégrade (ce qui serait vraiment étonnant avec l’équipe de cadors actuellement à la barre). Or, la situation particulièrement catastrophique de ces deux complémentaires n’est pas nouvelle, puisque depuis 2009, la Cour des Comptes a plusieurs fois rappelé qu’il était urgent d’aménager des solutions, et incite les acteurs sociaux à reprendre le dossier en main. À présent, on se demande exactement pourquoi des caisses de complémentaires, gérées par répartition grâce à des partenaires sociaux connus pour leur grande équité, et qui observeraient de grosses difficultés d’ici deux à trois ans (on évoque 2016 pour l’AGIRC) ne seraient pas annonciatrices de problèmes exactement similaires pour des caisses principales, gérées par répartition grâce à des partenaires sociaux connus pour leur grande probité, dont on observe les difficultés à payer pardon traiter quelques milliers de dossiers. Après tout, on a appliqué des principes équivalents aux uns et aux autres et il est maintenant certain que les autres (les caisses complémentaires) vont au casse-pipe. Pendant ce temps, les uns (les caisses primaires) affichent subitement des problèmes de paiement, et cela n’aurait aucun rapport ? En tout cas, rassurez-vous puisque Marisol Touraine a déjà une solution : une aide exceptionnelle, pouvant aller jusqu’à 800 euros, sera versée aux retraités du Languedoc-Roussillon pour adoucir un peu le souci. Cette solution, qui a l’odeur d’un sparadrap et la couleur d’un sparadrap, est assez probablement un joli sparadrap. Quel crédit accorder à un système qui doit se satisfaire de ce genre de bricolage pour boucler son année ? Et surtout, comment peut-on encore croire à un système de retraite (ici, par répartition) qui offre des rendements parfaitement fantaisistes et dont le schéma de fonctionnement se rapproche à l’évidence d’un magnifique Ponzi où les derniers entrants (ceux qui, justement, voient leurs dossiers se perdre actuellement dans les méandres gluants de l’administration de la retraite française) sont aussi les premiers perdants ? Aucun doute : pour s’assurer que l’équité est respectée, que la solidarité a bien perfusé toutes les strates de la société, rien de tel qu’une bonne collectivisation des principaux piliers de la vie que sont la santé, le travail et la retraite.

Célébrer le solstice d'hiver

Prise dans le tourbillon de ma vie quotidienne, je m’en suis à peine rendue compte, mais aujourd’hui était le jour le plus court de l’année. Dès demain, d’abord imperceptiblement, les jours vont recommencer à croître, emmenant avec eux la promesse d’un nouveau printemps. Notre vie « moderne » fait que je doute que mes enfants de 3 et 6 ans aient une grande conscience de ces rythmes naturels. En écho, se trouve justement dans le dernier magazine Peps posé sur ma table de nuit un article intitulé « Solstice d’hiver. Fêter en famille la plus longue nuit de l’hiver et le retour de la lumière solaire ». Son auteur, Mme Bouhier-Charles remarque qu’aujourd’hui, si notre corps a encore besoin des rayons du soleil, « nous ne sommes plus dépendants de l’alternance jour/nuit dans nos activités » et nous propose d’instaurer des rituels familiaux pour prendre conscience de l’importance de ce cycle de la lumière dans nos vies. J’avoue être séduite par ces propositions au point d’avoir envie d’instaurer un petit rituel à la maison autour du solstice, de façon plus libre et intime que les fêtes de Noël et leur cortège d’obligations acceptées plus ou moins de bon cœur. L’auteur propose plusieurs rituels, à adapter selon les envies des participants (certains évoquent d’ailleurs pour moi ceux de la veillée pascale). Elle suggère notamment de profiter cette longue nuit pour rencontrer l’obscurité qui est en nous : « c’est un bon moment pour aller là où nous déposons nos souhaits les plus secrets, nos souffrances, nos frustrations, notre solitude, nos peurs, nos regrets, nos inquiétudes« . Ce peut être l’occasion de produire une « œuvre », texte ou dessin que l’on partagera ou non avec les participants, ou aussi le moment de se débarrasser symboliquement de ce qui nous entrave en le confiant au feu… Au terme d’une année où j’ai eu globalement un peu de mal, figure dans ma liste de regrets le fait d’avoir raté tout un tas d’occasions de célébrer : des anniversaires, une pendaison de crémaillère, et un blessingway que j’aurai bien aimé avoir. Du coup, j’aimerais bien profiter de 2015 pour proposer à ma famille quelques nouveaux rituels. Faire ainsi un pas de côté pour mettre entre parenthèses le quotidien d’une (petite) famille nombreuse et savourer ce qui nous unit. Inclure aussi les amis, quelques soient leurs croyances ou opinions, de façon plus détendue que lors des grandes réunions comme « les fêtes », ou les diverses célébrations religieuses. Laisser libre cours à l’imagination des grands et des petits. Se sortir aussi un peu des schémas consuméristes dans lesquels nous avons grandi pour tenter d’inculquer à nos enfants des valeurs plus simples, mais aussi plus essentielles. Comme le fait une de mes amies, on pourrait par exemple inclure dans les classiques anniversaires goûter/bonbons/cadeaux un rituel inspiré de Montessori. Et si cette année, nous avons raté le solstice, pourquoi ne pas décider tout simplement de le fêter demain ou après demain ?

lundi 13 octobre 2014

J'aime la bière en fin de journée


La route la plus solitaire d'Amérique

La route 66 des Etats-Unis est devenue célèbre : on ne compte plus le nombre de films hollywoodiens qui la mettent en scène. Mais une autre est restée plus discrète, et offre aux amoureux du desert (et des routes désertes) une destination de choix : le tronçon de l'U.S. 50, la route plus solitaire d'Amérique. Cette route intercontinentale qui relie Sacremento (en Californie) à Ocean City (dans le Maryland) par un ruban d'asphalte de 4800km, propose pas moins de 657km de désert lors de la traversée du Nevada, offrant une fabuleuse expérience de solitude au coeur d'un espace sauvage : vous y croiserez davantage de lièvres et de corbeaux que d'hommes. Même la radio vous abandonne après avoir passé Carson City : les chaînes de radio se raréfient, se brouillent... jusqu'au silence complet. La route solitaire ne dessert que quatre petites villes : Fallon, Austin, Eureka et Ely, où vous trouverez encore des vestiges de la grande époque de l'Ouest, bâtiments abandonnés et résidus d'extraction minière. La route, qui reprend le trajet du Pony Express, le mythique service postal de l'Ouest, offre une passionnante leçon de géographie sur le Nevada et ses cordillères accidentées séparées par de larges vallées. La végétation et la géologie changent constamment au fil des kilomètres, des pins des sommets à l'armoise qui recouvre les versants, en passant par les saules des dépressions marécageuses jusqu'aux salants blancs et désolés. Le désert n'est pas vide pour celui qui aime être seul au monde : dunes de sables, marécages, glaciers de montagne, anciennes mines de d'argent, fossiles, villes fantômes... La route 50 vous donne parfois l'impression surréaliste d'être le dernier homme vivant au monde. Profitez des rares endroits habités que vous croiserez pour changer d'ambiance et essayez un restaurant familial mexicain, où la viande est souvent excellente. Toutes les saisons ne sont pas propices à cette traversée du désert : le Nevada est évidemment une fournaise en été, et devient très froid et neigeux en hiver. La fin du printemps ou le début de l'automne restent les meilleurs moments pour ce road trip unique. A découvrir sur le magnifique guide de voyage et de photos qu'est Super Voyage.


J'aime le vin

J'ai toujours un peu emmerdé les autres sur mes sois disants connaissance du vin et comme j'ai une grande gueule, il a bien fallu à un moment ou un autre que je me force à apprendre. Et donc je me suis inscris à un cours sur internet, pour apprendre à distance et déguster en réel. Et voilà, par soucis de partage, ce que j'ai appris. L'odorat, ou comment faire parler le vin d'un tour de verre (suite du billet consacré à l'oenologie) Voilà quelque chose que je n'avais jamais pratiqué, et qui me semblait jusque là un peu précieux : tourner lentement son verre pour humer le bouquet du vin. Mais l'expérience se révèle passionnante une fois qu'on se laisse prendre au jeu. Comme l'examen visuel, l'analyse olfactive se déroule en deux temps: - la première étape est l'observation du vin au repos, soit en le humant alors que le verre est posé sur la table, soit en le portant doucement jusqu'au nez; - ensuite, on le fait tourner doucement dans le verre en tenant celui-ci par le pied, avant d'enfoncer le nez dans le verre plus avant que la première fois et de respirer profondément. Chacune de ces étapes doit permettre de cerner certaines caractéristiques de l'expression aromatique du vin. La première sert à définir son intensité et sa franchise (netteté et absence de défaut). La seconde est essentiellement consacrée à l'identification de toutes les nuances aromatiques qui constituent le bouquet. Toutefois, loin d'être exhaustive, cette analyse doit permettre de voir comment ces différentes composantes s'organisent pour former un ensemble harmonieux. Le goût, ou comment réapprendre à utiliser son palais Après ces étapes préliminaires, il est temps d'aborder l'étape la plus attendue : la dégustation proprement dite, pardi ! Celle-ci requiert d'absorber une gorgée (de 6 à 10ml) et de la faire tourner doucement dans le palais pour qu'elle tapisse les parois de la bouche et puisse entrer en contact avec toutes les papilles. Ce mouvement giratoire aura pour effet d'oxygéner le vin, de même que le fait d'aspirer un peu d'air en cours de dégustation, une pratique fortement recommandée à condition toutefois de ne pas gêner le voisinage. Après avoir goûté le vin, on peut soit l'avaIer, soit le recracher. Pour analyser la dégustation, il faut tenir compte du caractère instable du vin tout au long de son évolution au palais. ll faut distinguer : l'attaque qui correspond aux deux ou trois premières secondes; l'évolution ou « milieu de bouche »; la finale qui correspond au caractère du vin au moment où il est avalé ou recraché ; et enfin, la persistance des arômes au palais. Celle-ci se calcule en caudalies (secondes). Le palais fait apparaître des sensations très complexes, justement baptisées « flaveurs » à partir du mot anglais, flavour. Leur subtilité doit se retrouver dans l'appréciation de la qualité globale. Dans la conception classique de la dégustation et du vin, celle-ci va traduire l'harmonie du mariage entre puissance et finesse caractérisant un bon vin et, quand elle est parfaite, un grand vin. Retrouvez tout sur le site Cours Oenologie.

Dans la combinaison d'un pilote de chasse

J’ai réalisé un stage ’pilote de chasse’ pour en apprendre encore plus sur le fonctionnement d’un aéronef, et notamment vivre un baptême en avion à réaction. Cette préparation a été fait pour pouvoir embarquer sur le starfighter à très haute altitude. J’ai toujours espéré effectuer un baptême d’exception, et dès que cette opportunité s’est ouverte, j’ai logiquement accepté, en dépit du prix. En plus de le baptême de l’air qui est merveilleux, j’ai apprécié par ailleurs en apprendre plus sur l’opérationnel de l’avion, notamment sur les réacteurs. Dès grandes vitesses- aux environs des 800 km à l'heure -, l’efficacité des turbines à pistons traditionnels baisse de manière rapide. Pour égaler et supplanter la vélocité du son, on a utilisé aux moteurs à réaction, dont le principe est comme celui de la fusée. Ne comprenant plus de pistons ni de bielles en balancement oscillant, de tels turbines, de fait mécaniquement schématisés, permettent de maximiser beaucoup la pression que produit la subite expulsion des gaz consumés et, sortant, la vitesse; les oscillations se trouvent par ailleurs éconduites. On en a de diverses sortes. Les turbo réacteurs sont confectionnés d'un compacteur, d'une salle de combustion (où l’air aspiré par le moteur brûle le kérosène et d'une turbine à gaz. L'hélice continue d’être utilisée dans le turbopropulseur, pareil qu’au turbo réacteur, mais dans lequel la turbine emporte, en plus du compresseur, une hélice qui propulse. Alors, la réaction immédiate par les gaz éjectés n’offre qu'un petit ajout de propulsion à la poussée que donne l'hélice. Le stato réacteur ne contient pas d’ partie ambulante. Il ne contient logiquement pas de compacteur. A cause de cette carence, le trafic d’oxygène devient proportionnel à la vitesse de vol et, le flow, et donc la pression, sont à zéro d'où le besoin de pourvoir de fait l'avion d'un compacteur additionnel pour le l’envol et le landing, ce qui a éconduit à la notion du post combustion. Un vol en avion est une occasion magique à raconter à vos amis, qui pourront profiter de vos vidéos prises durant cette journée d'exception. Si cela vous intéresse, allez sur ce site qui propose de faire un vol en avion de chasse

et en vidéo:

dimanche 14 septembre 2014

Barbarie de l'Etat Islamique

Décidément, le monde est malade... Rien de plus triste au 21ème Siècle que de constater que des âmes se perdent pour une religion.Il s'agirait de la troisième exécution de ce type en un mois, après celles de deux journalistes américains également otages en Syrie, James Foley et Steven Sotloff. L'État islamique (EI) a revendiqué samedi dans une vidéo la décapitation d'un nouvel otage, le travailleur humanitaire britannique David Haines, a rapporté le centre américain de surveillance des sites islamistes. Dans cet enregistrement intitulé «Un message aux alliés de l'Amérique», le groupe djihadiste reproche au Royaume-Uni d'avoir rejoint la coalition des États-Unis, qui mènent des frappes aériennes contre l'EI en Irak. «Vous êtes volontairement entrés dans une coalition avec les États-Unis contre l'État islamique, comme votre prédécesseur Tony Blair l'a fait avant vous, suivant une tendance parmi nos premiers ministres britanniques qui ne peuvent pas trouver le courage de dire non aux Américains», dit le bourreau, le visage dissimulé, en s'adressant au premier ministre britannique David Cameron. Cet homme, qui pourrait être le même que dans les vidéos des exécutions de Foley et Sotloff, ajoute que cette alliance «accélèrera votre destruction» et plongera les citoyens britanniques dans une «autre guerre sanglante et ingagnable». Il menace par ailleurs d'exécuter un autre otage britannique, qui apparaît à la fin de la vidéo. Vous pouvez lire l'article complet sur le site du Figaro.

lundi 16 juin 2014

Vive les vacances


Revivre le passé

Envie de revivre l’excitation du passé ? C’est aujourd’hui chose possible avec un voyagiste qui vous transporte dans le temps, et vous fait revivre les évènements comme si vous y étiez. Bien sûr cela se passe avec des figurants, mais l’expérience est très troublante. Comme celle de revivre la bataille de Flodden. La bataille de Flodden, où environ 5000 personnes perdirent la vie, est l'une des plus sévères défaites de l'histoire Ecossaise. La « fleur de l’Ecosse » périr Ce jour de septembre 1513, y compris le roi Jacques IV et presque toute l'aristocratie écossaise. Les Écossais s'alarmèrent lorsqu’Henri VIII, roi d'Angleterre, déclara le 11 août 1513 qu'il « possédait l'Ecosse ». Cependant, la guerre qui l'opposait à la France le préoccupait davantage et il n'envoya des troupes vers le nord que par mesure de précaution. Jacques IV prit toutefois la tête d'une imposante armée de 20 O00 hommes, traversa la rivière Tweed et força les châteaux de la frontière anglo-écossaise a se soumettre. Le 8 septembre au soir, les Écossais prirent position sur la crête de Flodden, dans le Northumberland, où ils dominaient les Anglais dans la plaine. Les Écossais ouvrirent les hostilités l'après-midi du 9, mais les pierres qu'ils lançaient survolaient les Anglais. Les armes de ces derniers, moins puissantes mais plus précises, provoquèrent des dégâts considérables jusqu'à ce que le comte de Huntley et Lord Home attaquent les Anglais sur leur flanc droit. Les événements semblaient tourner en faveur des Écossais jusqu'au moment où Huntley et Home se replièrent inexplicablement. Apres un rude combat, les Écossais furent finalement écrasés. Henri VIII savait qu'avec un nouveau roi, Jacques V âgé de 18 mois et une aristocratie trop réduite pour former une opposition, tout danger écossais était écarté pendant au moins une génération. Alors certes, il n’est pas facile de se replonger dans une histoire si sanglante, mais il existe d’autres types de voyage insolite à découvrir (suivez le lien pour plus d’infos. Moi je trouve cela toujours sympa de me dire que je revis le passé.

Quelle incentive pour Comte

Quelle incentive aujourd’hui pour réaliser la pensée de Comte. Voilà le type de grande question qui pousse aujourd’hui les sociétés à se transformer pour devenir un peu meilleure. Le développement de l’ensemble du système politique de Comte a sans doute déconcerté certains de ses premiers et plus chaleureux admirateurs du début, en France et en Angleterre mais l’influence de ses idées a été durable. Son impact sur la philosophie de l'histoire, et sur la sociologie, grâce en particulier à Durkheim et à Levy-Bruhl, ne s'est pas limité à la France, de même que sa tentative de fonder une morale scientifique pour remplacer le christianisme. Néanmoins, si son sécularisme attirait la gauche non socialiste, son autoritarisme convenait à la droite non chrétienne, et en particulier à Charles Maurras. Le positivisme a eu aussi un impact important sur les sciences sociales du xxème siècle, et par l’intermédiaire du behaviorisme, il a dominé la science politique américaine du milieu de ce siècle. « Théoricien de la société industrielle ›› (Aron), ses conceptions technocratiques de la politique eurent une influence durable, bien que diffuse et inconsciente, en lien avec la croyance selon laquelle la démocratie conduirait à la domination de l’ignorance et de l’incompétence. Les ingénieurs, qui appliquent la connaissance scientifique aux problèmes industriels, sont destinés à combiner les capacités spirituelles temporelles nécessaires pour contrôler la masse populaire dans une association pacifique et productive. L'Ecole Polytechnique, chérie de Comte, a, par ailleurs, fourni une bonne partie de l'élite qui dirige la France. Un Institut Auguste Comte a été créé dans les anciens locaux parisiens de l'Ecole Polytechnique en 1977 par un ancien polytechnicien, V. Giscard d'Estaing. Cet institut n'a pas survécu au changement présidentiel de 1981. Ainsi, en dépit de récriminations contre le méprisable principe démocratique, l’élection au suffrage universel a abouti à la suppression, au moins pour un temps, de cette consécration symbolique d'une direction scientifique au service du pouvoir économique et politique. Cependant comme l'avait détecté Comte, la tendance vers un mode de direction technocratique continue à faire sentir ses effets avec force dans presque toutes les sociétés industrielles avancées. Source : l’Agence Incentive.

Fête de l'air de Pontoise

Si vous voulez vous prendre pour un Top Gun, c’est votre chance. Si vous affectionnez les aéronefs, rendez-vous le 18 septembre à la piste du Pontoise pour une réception de l’air qui devrait être brillante. Pareillement chaque année, beaucoup de personnes seront présentes pour apercevoir défiler des douzaines d’avions dans le ciel. Toute cette manifestation sera effectuée pour une structure caritative qui veut lutter contre la maladie de Travers et informer le public sur les difficultés liées à la maladie. Des personnalités devraient pareillement être présentes, avec des pilotes avertis, des acteurs et animateurs de télévision pour prolonger de porter le message au plus grand nombre. Beaucoup d’avions militaires seront en présentation, comme le Curtiss. Il fait partie de cette classification peu importante d'appareils conçus après l’origine de la 2nde guerre mondiale et qui tinrent part aux batailles. Ne ressemblant à aucune caractérisation de l'armée, le programme de l'avion de chasse fut débuté à titre uniquement privé et achevé en un temps record pour un Gouvernement, qui ne croyait pas que l’entreprise américaine soit capable de mettre au point un avion de chasse de première qualité. À l’introduction du conflit, le chef Goring avait affirmé qu'aucun avion opposant ne volerait jamais au-dessus du pays. En 1943, il avait fini, par justesse, à se résigner et à percevoir les avions US parcourir le ciel du Reich ; le leader fut malgré cela éberlué lorsque il apprit que les avions anglais accompagnaient les bombardiers jusqu'à la capitale du Reich. Voilà pour l’histoire de l’avion. Cela sera donc une magnifique journée qui devrait permettre au plus grand nombre de se sensibiliser au monde de l’aviation et surtout de passer un bon moment pour la bonne cause. Autre aspect intéressant de cette journée, partager un moment très privilégié avec d’authentiques pilotes de chasse qui vous feront découvrir leur monde. Outre les baptêmes de l’air, vous pourrez vous prendre pour un pilote de chasse (suivez le lien), notamment en vivant une expérience unique en Europe de combat aérien.

Et voici une petite vidéo pour vous donner envie!

Seul sur le toit du monde


mardi 28 janvier 2014

Indépendance et isolationnisme

Dans nos temps difficiles, on sent renaitre une envie d’indépendance et malheureusement de ce sentiment de se couper du monde. La France en témoigne avec la montée du Front National qui prône des thèses isolationnistes, mais force est de constater que l’étranger n’est pas immune au phénomène. Par exemple, j’ai assisté récemment à un séminaire à Barcelone sur l’envie d’indépendance du pays Catalan. La clef du débat passionné autour de l'indépendance de la Catalogne,communauté autonome espagnole qui défend son identité culturelle et dispose déjà de son propre parlement régional, est en effet économique. Pour les six experts, issus d'universités prestigieuses comme Harvard, Princeton, Columbia ou la London School of Economics, cela ne fait pas de doute: l'économie de la région est freinée par son appartenance à l'Espagne et est assez dynamique pour s'en sortir toute seule, voire pour devenir un poids lourd économique européen. Ils remettent notamment en cause le système espagnol de partage des recettes fiscales entre les 17 régions, qui fait que la Catalogne contribue à hauteur de 16 milliards d'euros par an, soit environ 2.000 euros par habitant selon leurs calculs. Très présents dans les médias, sur Internet ou dans les réunions publiques, ils répondent point par point aux argument de ceux qui estiment que l'indépendance pourrait avoir des conséquences négatives pour la région, donnant ainsi une légitimité importante à la cause qu'ils défendent. Mais les catalans vont plus loin en essayant de forcer la main au Gouvernement. Pour ce faire, l’utilisation de la voie du peuple est au centre du dispositif indépendantiste. Le Parlement de Catalogne s'est prononcé jeudi en faveur d'un référendum sur l'indépendance de la région, une initiative à laquelle s'oppose fermement le président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, en s'appuyant sur des motifs constitutionnels. Par 87 voix contre 43 et trois abstentions, les parlementaires catalans ont approuvé une requête demandant au Parlement national (les Cortès) la convocation d'une consultation sur l'avenir de la région. Mariano Rajoy a déjà fait savoir qu'il n'accepterait pas la tenue d'un tel scrutin qu'il juge contraire à la Constitution. "Cela n'arrivera pas", a-t-il affirmé cette semaine en marge d'une visite à Washington. On ne sait pas comment cela va finir, mais c’est intéressant de noter que quand les temps sont durs, les extrêmes montent, et parfois pas pour les bonnes raisons. Retrouvez plus d’infos sur le site de l’organisateur du séminaire à Barcelone (suivez le lien).

Relancer la machine économique

La reprise est là, mais pas chez nous. C’est en effet le dur constat que l’on peut observer en Europe, avec des pays qui bénéficient d’une économie plus souple et qui de fait redémarre plutôt bien. De fait, l’Espagne repart. La prévision officielle de croissance du gouvernement pour 2014 reste à l'heure actuelle de 0,7%, après un recul d'1,2% en 2013. Et M. De Guindos, le ministre de l’économie a précisé, avant une réunion avec ses homologues européens à Bruxelles, qu'elle serait révisée avant la fin du mois d'avril, dans le cadre de la présentation du programme de stabilité du gouvernement. Le Royaume-Uni est également en bonne forme. Sur l'ensemble de 2013, la croissance du Royaume-Uni a atteint 1,9% contre 0,3% en 2012, soit la meilleure performance depuis 2007 même si le PIB reste inférieur de 1,3% au pic atteint au premier trimestre 2008 avant la récession. Et en France, rien ne va plus comme dirait l’autre. Alors que les politiques s’admettent à affirmer que l’année à venir sera préoccupante, les compagnies et réseaux intermédiaires s’enquièrent des solutions performants de stabiliser leur performance d’affaires et éventuellement, de l’accentuer. La stimulation commerciale est l’un de ces moyens. La promotion est efficiente quand quelques critères adéquats sont réunis : une action, une communication, des cibles précis aisément par les personnes, et tirer parti de plusieurs voyages. La cible demeure bien entendu l’avancement du rendement. Le challenge des attachés commerciaux consent d’augmenter le CA. Les objectifs sont communément reconnus à l’égal d’une amélioration de ventes. La stimulation des commerciaux consent de challenger ses forces humaines. Le vendeur n’est pas purement en quête de gain de manière à réaliser un présent, pourtant souhaite d’être inspiré. La communication renseignée dans le cadre du challenge autorise de diffuser les critères de la compagnie. La motivation des vendeurs consent d’instruire le réseau commercial. Incontestable système de motivation pour les attachés commerciaux, la communication se trouve capitale dès lors qu’ s’agit de d’instruire le commercial. L’instruction offre la possibilité de porter bases de la société, mais encore des évènements. Le système commercial est une campagne de ressources de gestion humaines dont l’ambition est le dépassement des personnes pour améliorer la rentabilité. J’ai essayé pour ma firme les bonnes agences, et je peux vous inspirer de suivre le lien pour mettre sur pied votre challenge vente.